Je vous ai déjà parler longuement du blaireau, cette brosse timide et audacieuse dont il est facile de tomber amoureux. Mais la brosse qui parle le mieux du glacis est incontestablement le spalter à crans (ou spalter à dents selon que l’on ait envie de la voir mordre un peu la couche picturale ou non). Chaque brosse a sa personnalité. Celle du spalter à dents est dégourdie, débrouillarde et exigeante.
C’est la brosse d’ouverture d’aile par excellence (le glacis est plein de mots poétiques et techniques à la fois. Au delà même, L’ouverture d’aile est une philosophie, une façon de vivre. Dans l’atelier, elle permet au peintre d’être en conscience de ses 3 centres énergétiques (mental, émotionnel, corporel). Aligné donc.
Je vous ai mis en illustration, le résultat de ce geste sur une toile; un long ruban qui flotte au vent, comme la queue d’un cerf-volant. Quand la peinture et la méditation se rejoignent…