Toutes les techniques picturales ont en commun deux clefs. Le glacis, lui, en a trois. Quoi? Comment? Pourquoi? Voyons ça d’un peu plus près.
La première clef : avec quoi vais-je peindre?
Pas de tableau sans matière. La peinture c’est avant tout un médium. Eau, huile, ou autre. Pâte épaisse ou fluide. Transparente ou opaque. Tant que la matière n’y est pas, il n’y a rien à voir. Aquarelle pour Turner, huile en pâte pour Soutine, huile en couches fines pour les primitifs flamands. Pour le Glacis la réponse à cette première question est : huile ou bière, liquide, transparent.
La seconde clef : comment appliquer mon médium?
Le médium choisi, avec quoi l’appliquer sur le support? Pinceau, couteau, main, aérographe… Quelqu’il soit, cet outil va induire, de la part de celui qui l’utilise, un geste pictural particulier. La clef deux répond donc véritablement à deux questions : quel outil? quel geste? Bien qu’il n’y soit pas question des gestes du Maître, je ne résiste pas à l’envie de partager une anecdote à propos des pinceaux de Monet. Sacha Guitry, grand admirateur, invité à visiter l’atelier du peintre à Giverny, demande l’honneur de repartir avec un des pinceaux qu’il voit posés à côté des palettes et des tubes. Monet, horrifié à l’idée de le laisser repartir avec un vieux pinceau usé, lui en offre un neuf. Vous l’aurez compris : l’outil est bien moins important que le peintre. Il n’est en quelque sorte qu’un véhicule qui transporte la couleur à destination. Poursatisfaire cette deuxième question, le Glacis répond : des brosses à tableaux et des brosses spécifiques à la corporation des peintres décorateurs. Ces brosses qui ont été inventées il y a quelques 350 ans, nécessitent une gestuelle particulière. Il y est question de « draguer la teinte » et « d’ouvrir ses ailes »…
la troisième clef : la réponse
Le sfumato de Léonard de Vinci, les effets perlés de Vermeer, les ombres grouillantes de Rembrandt ont été exécutés avec des glacis a deux clefs uniquement. La technique, pour maitrisée, est donc bien moins l’explication de leur incroyable magie que le génie de ces peintres. A ma connaissance, très peu de techniques présentent une 3eme clef. L‘aquarelle en possède une mais très courte et assez prévisible (sauf lorsque Turner s’en mêle). La troisième clef du glacis, elle, se développe immédiatement après l’application des deux premières et pendant 3 heures environs. Avec, pendant tout ce temps, une totale réversibilité si le peintre n’est pas satisfait de ce qu’il voit se faire. La caractéristique de cette troisième clef c’est sa non-prédectibilité. Elle correspond, sous sa première forme, à un moment où le peintre est passif. Elle répond à ce qu’il a induit. Mais cette
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réponse du Glacis peut aussi se travailler. Se sculpter (je sais que ça peut paraitre d’autant plus paradoxal que la couche picturale du glacis n’a pour ainsi dire aucune épaisseur). Pendant 3 heures environs. Avec avec une totale réversibilité. Enfin, cette réponse, retravaillée ou acceptée telle que, peut être conservée et alors le séchage s’engage. A partir de sa couche picturale sèche, le peintre peut ou non poursuivre son exploration. Réengager un reglaçage dans lequel il jouera, de nouveau, avec les 3 clefs. J’aurai très largement l’occasion de revenir, dans ce blog, sur les 3 clefs et d’en explorer avec vous l’incroyable complexité. Je laisse à votre réflexion l’idée de ce médium qui répond au peintre pour le guider dans son acte pictural. Partages d’expériences, questions et autres témoignages, bienvenus !