Glacis et développement personnel

De l'or dans les mainsParce que l’Art n’est pas un enfant sage qui reste bien tranquille sur une chaise, il est indispensable de lui permettre de jouer pleinement son rôle pour participer à l’émergence de notre monde en pleine mutation. Le Glacis tel que je le partage dans l’atelier prend pleinement sa part à cet engagement.

Qu’est-ce qu’un peintre peut dire du Développement personnel?

Mon travail dans l’atelier est à la fois luxueux et exigent. Luxueux parce que je réalise chaque jour à quel point c’est un privilège de faire exactement ce que j’ai envie de faire de ma vie. Exigent car c’est une grande responsabilité vis à vis de mes enfants, de la société dans laquelle je vis, des contraintes et engagements que comme tout à chacun j’ai à remplir pour « tenir le quotidien ».

Mon métier n’est pas raisonnable parce que pas régulier, pas sécurisant, pas « anticipable ». Au delà même d’une activité professionnelle, c’est un choix de vie, un engagement personnel, ma contribution à la société dans laquelle je vis.

Derrière tout ceci une croyance tenace soutient le raisonnement : si je fais ce pourquoi je suis faite, je suis juste dans la société dans laquelle je vis. Mieux : j’y participe hauteur de mes moyens et possibilités. Pleinement.

Le développement personnel c’est donc, pour moi, la recherche de cette justesse. Le cheminement qui nous fait trouver notre voie pour agir en toute efficience avec les autres.

Et le Glacis là-dedans?

IMG_7487Le Glacis c’est 350 ans d’une histoire silencieuse et discrète, comme une rivière souterraine, qui est restée largement méconnue jusqu’à sa réapparition ici et maintenant en toute (im)pertinence.

C’est une rencontre un peu extraordinaire entre un peintre et une philosophie de vie. La Corporation qui l’a inventé, les Peintres en décor, pour l’avoir largement diffusé à travers toute l’Europe d’un siècle à l’autre, n’en a pas moins  jalousement réservé la philosophie a quelques initiés seulement.

C’est cette philosophie qui aujourd’hui m’apparait précieuse  pour participer au défi qui s’offre à nous : réenchanter le monde avec chacun des hommes qui le compose.

Je participe donc en diffusant le Glacis en entreprise, à l’université et en accompagnement individuel très concrètement à cette réflexion sur l’Intelligence collective dont nous avons, je crois, un besoin vital.

Et, concrètement, on fait quoi dans l’atelier?

IMG_4816Vous l’aurez compris, je ne donne absolument pas de cours de peinture.  Je vais même jusqu’à m’opposer à une telle pratique que je trouve irrespectueuse. Il n’y a de mon point de vue rien à enseigner à quiconque qu’il ne sache déjà, à son insu parfois.

Du coup, j’ai inventé une forme d’accompagnement davantage axée sur le partage d’expérience plutôt que sur un apprentissage.

Dans un premier temps, et comme pour remettre la machine en route, se découvrir bien plus inventif et acteur de sa vie en réintégrant le lâcher prise pour aboutir à la fabrication d’un Carnet d’Accidents Jubilatoires. Sorte de carnet de voyage très personnel où l’accident devient une occasion passionnante et joyeuse de se découvrir.

Un petit tour du côté du monde minéral nous relie à notre histoire universelle à travers une expérience picturale appelée La partie du Caillou. L’occasion de s’émerveiller d’une couche picturale qui, comme une levure à pain, se lève jusqu’à révéler une histoire intime. J’ai composé cette « partition picturale »  amoureusement pour que chacun puisse l’ interpréter à sa façon, très personnelle et émotionnelle.

Enfin, je vous propose en co-animation avec une thérapeute, l’Essuyé, une rencontre singulière avec vous même . Il s’agit d’un visage va apparaitre dans la couche picturale en essuyant avec un chiffon.  Une rencontre irrationnelle et bousculante mais aussi bienveillante, réparatrice et constructive.  L’occasion de faire connaissance avec ce « si proche et cependant bien caché » en nous, cette « Légende personnelle » dont parle Paulo Coelho dans l’Alchimiste…

Je vous accompagne, d’un rendez-vous à l’autre, sans péril mais non sans exigence, pour relancer le précieux processus créatif  dont nous avons grand besoin pour aujourd’hui et pour demain.

Et alors que l’atelier s’ouvre tout grand sur le reste du monde je me réjouis de partager mes pinceaux pour de si belles histoires.

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